Voici quelques images officielles de la nouvelle Giulia, ici présentée en version Quadrifoglio.
La dernière née d’Alfa est exceptionnelle à plus d’un point. Déjà elle renoue avec son passé niveau technique, notamment en 2 points remarquables.
– Elle repasse à la propulsion comme l’étaient la plupart des Alfa avant l’ère Fiat. Il est indéniable que cette architecture est la meilleure pour le plaisir de conduite et les performances.
– Elle a une répartition des masses parfaite, 50% du poids sur l’avant, et 50% du poids sur l’arrière. Spécificité déjà présente notamment sur les Alfetta GT/GTV . Cependant, la technique pour y arriver a complètement changé. En effet, à l’époque Alfa utilisait une architecture transaxle, c’est à dire que l’embrayage, la boite de vitesse et le différentiel se trouvaient sur l’essieu arrière. Aujourd’hui, la transmission reste collée au moteur, et à l’arrière se trouve un simple pont. La technique moderne pour obtenir cette répartition consiste à avoir l’arbre de transmission, le capot, le toit et la structure des sièges avant en fibre de carbone. Ainsi que l’utilisation massive d’aluminium dans la plupart des parties mécaniques.
Coté motorisation, on n’en sait pas beaucoup, si ce n’est que c’est un V6 bi-turbo de 510cv quand même ! D’après les vidéos, le son de ce moteur semble être à la hauteur de ce qu’attendent les amateurs du défunt V6 Arese. Quoiqu’il parait un peu étouffé par la suralimentation…
Le positionnement est clair et sans ambiguïté. Concurrente des exceptionnelles BMW M3 et C 63 AMG.
Il reste quelques inconnues tout de même :
– Le prix. Dans cette version sportive, je suis certain qu’elle sera inaccessible à l’image d’une M3 ou d’une C63.
– Les versions plus raisonnables ?
Conclusion. Je suis totalement conquis sans l’avoir vu en vrai encore. Mais je crains d’être frustré de ne jamais pouvoir me l’offrir… Longue vie à Alfa Romeo !